Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 25 mai 2021

ACTU ECO
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Les entreprises de moins de 20 salariés pourraient bénéficier d’une restructuration de dette

Cette proposition figure dans un amendement déposé par les ministères de l’Économie et de la Justice et serait valable pendant 2 ans pour les firmes avec un chiffre d’affaires inférieur à 3 M€ et en bonne santé financière avant la crise. Ces entreprises profiteraient d’une procédure simplifiée et accélérée dans un délai de 3 mois, au lieu de 6 mois actuellement, pour renégocier avec leurs créanciers des étalements de dettes pouvant aller jusqu’à 10 ans. 

Le PIB francilien du mois d’avril a été 6 % inférieur à son niveau d’avant crise

La Banque de France estime que le PIB Régional devrait remonter à - 4 % du niveau d’avant crise en mai en raison de l’allègement des restrictions. Les niveaux d’activité pour le mois d’avril dans les services marchands sont à plus de 80 % de leur niveau normal dans tous les secteurs sauf l’hébergement restauration qui stagne à 35 %. L’activité industrielle se situe à 90 % de son niveau d’avant crise. Plus d’un quart des entreprises industrielles évoque le problème des approvisionnements et des coûts des matières premières tout en restant optimiste sur l’amélioration de leur activité. Le taux d’utilisation des capacités de production est de 74 % contre 81 % pour la moyenne nationale. L’activité dans le bâtiment s’est encore renforcée en avril. Les travaux publics restent peu dynamiques au premier trimestre sans vrai reprise des appels d’offres.

Sans croissance forte, le ratio dette/PIB ne retrouverait pas son niveau pré-crise avant 2035

Selon Heuler Hermès, en cas d’un retour à un niveau de croissance nominale d’avant crise et sans amélioration de solde primaire, l’Allemagne ne retrouverait pas son ratio dette/PIB initial avant 2028. La France aurait besoin de 67 ans, l’Espagne 89 ans et l’Italie 26 ans. La France, Italie, Belgique, Espagne, Grèce, Portugal, Chypre sont endettés à plus ou moins 120% du PIB. Heuler Hermes recommande de fixer un objectif de 90 % à long terme au lieu d’isoler la dette Covid ou de l’annuler en partie au risque de détériorer la crédibilité financière.