Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 6 octobre 2021

ACTU ECO
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La réforme du Crédit Impôt Recherche (CIR) de 2008 aurait permis d’accroître le PIB de 0,5 point

En 2008, la réforme du CIR a modifié les octrois de crédit d’impôt. Auparavant assis sur l’accroissement des dépenses de R&D, il est désormais calculé sur le volume des dépenses, à un taux de 30 % sur les 100 premiers millions d’euros, puis 5 % sur le volume additionnel. Elle a entrainé une forte hausse des dépenses publique en faveur de la R&D privée : les créances sont passées de 1,8 Md€ en 2007 à 6,5 Md€ en 2018. La DG Trésor met en évidence les effets positifs de la réforme sur les dépenses en R&D du secteur privé et la productivité des entreprises bénéficiaires. Après 15 ans, elle aurait généré 0,5 point de PIB supplémentaire et la création de 30 000 emplois tandis qu’à long terme, elle permettrait de gagner 0,8 point de PIB et la création de 60 000 emplois.

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Le risque de faillites des PME-TPE serait limité à court terme en France

La note du Conseil d’analyse Economique révèle que la trésorerie des TPE-PME s’est nettement améliorée pour tous les secteurs grâce aux liquidités débloquées, bien que les situations demeurent contrastées. Les TPE, par exemple, ont été en moyenne davantage protégées, tout comme les entreprises installées hors d’Ile-de-France ou encore celles des secteurs les plus touchés par les restrictions, qui ont cumulé les aides : 13% des entreprises de la construction ont une situation dégradée et 6% une très bonne situation contre 5% et 12% pour l’hébergement-restauration. Le CAE recommande donc une vigilance particulière à l’égard des activités davantage exposées et qui connaissent une reprise plus délicate (construction, industrie manufacturière, information & communication), dans lesquels certains acteurs pourraient présenter un risque d’insolvabilité plus important.

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Sans délais de paiements, les entreprises engrangeraient 19 milliards d'euros de trésorerie supplémentaire

L’Observatoire des délais de paiement indique que les retards de paiement occasionnés par la pandémie ont augmenté de 4 jours à l’été 2020, pour redescendre à 12,2 jours à l’été 2021 contre 11,5 jours fin 2019. Les délais du secteur public se sont largement améliorés en 2020, avec une réduction de 5,5 jours pour les régions, 2 jours pour l’Etat, 1 jour pour les communes.

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