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Les intentions d’embauche progressent de 30 000 (+1 %) en France par rapport à fin 2019
Selon Pôle emploi, le secteur des services aux particuliers représente 40 % des intentions d’embauche, soit 1 million de projets de recrutement, et connaît une hausse de 3 % par rapport à 2019. Les intentions d’embauches augmentent le plus dans les sous-secteurs de la santé (+ 15 %) et de la construction (+ 20 %) mais diminuent de 7 % dans l’industrie, en particulier dans la métallurgie (- 30 %). Les métiers saisonniers sont à la recherche de nombreuses personnes, à savoir 240 000 projets d’embauche pour les métiers agricoles, près de 90 000 pour les serveurs (-7 % par rapport à 2019) et 90 000 pour les employés de cuisine. La Région Île-de-France a moins d’intentions d’embauche (-3 %) par rapport à 2019, à l’inverse de Nouvelle Aquitaine (+15 %), Pays de Loire et Bretagne (+6 %), mais reste celle qui recrute le plus avec environ 477 000 projets de recrutement. 50 % des TME ont des difficultés pour recruter contre 40 % pour les entreprises de plus de 200 salariés.
La situation économique du pays inquiète 86 % des Français
Selon un sondage Elabe, 37 % des Français se disent très inquiets. La dette publique inquiète 82 % d’entre eux et 39 % se disent très inquiets. L’inquiétude pour la situation personnelle est également élevée et 58 % des Français déclarent s’inquiéter de leur situation financière (17 % se disent très inquiets). La situation de leur emploi inquiète 38 % des actifs et 9 % d’entre eux sont très inquiets. La poursuite de la politique du « quoi qu’il en coûte » divise l’opinion : 52 % des Français pensent que les dépenses engagées depuis le début de la crise et pour les mois à venir sont nécessaires alors que 46 % d’entre eux pensent que les mesures étaient justifiées au plus fort de la crise mais qu’il faut maintenant les réduire pour limiter la flambée de la dette (progression de 5 % depuis octobre 2020). Le redémarrage de l’économie se fera lentement pour 72 % des Français.
Le PIB français augmente de 0,4 % au premier trimestre 2021
Selon l'Insee, l’économie serait de 4 % inférieure à son niveau d’avant crise en janvier, soit un niveau comparable à la crise des subprimes, puis aurait rechuté de - 6 % en avril et la consommation des ménages de - 10 % en raison des restrictions sanitaires. Les vaccinations et le calendrier de réouverture rehausserait le niveau de l’économie à - 4 % en mai comparé à 2019, à -2,5 % en juin pour une augmentation de 0,65 % du PIB au second trimestre. 30 % des firmes industrielles et 40 % de celles du bâtiment déclarent rencontrer des difficultés en raison des tensions sur l’approvisionnement et les prix de production ont augmenté de 4 % sur un an en mars 2021.
Tableau de bord des indicateurs économiques pour la semaine du 3 au 7 mai