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Depuis septembre 2020, 115 entreprises auraient rapatrié des activités en France
Avant 2020, les relocalisations ne concernaient qu’une quinzaine d’entreprise par an d’après Trendeo. La moitié de ces projets ont bénéficié de financements publics afin d’encourager le rapatriement dans les secteurs stratégiques (santé, agroalimentaire, électronique, intrants essentiels et 5G). Ces relocalisations sont toutefois pauvres en emploi : portés généralement par des PME, les 84 rapatriements en 2021 ont généré 2 500 créations de poste et 9 000 emplois au total depuis 2009 soit 0,5 % de l’emploi crée. Les économistes se montrent d’ailleurs circonspects sur la pertinence pour l’emploi d’une telle politique en raison du coût du travail en France, leur préférant la notion de réindustrialisation autour de l’Industrie du futur.
8 français sur 10 se disent préoccupés par la situation économique du pays
L’inquiétude relative au niveau de dette publique concerne 77 % des Français alors que pour la première fois, une majorité (55 %, + 8 points) estime que la fin du « quoi qu’il en coûte » est souhaitable. Le sondage Elabe met en évidence qu’en dépit de l’embellie économique, l’inquiétude des Français à l’égard de leur situation financière personnelle est croissante, notamment du fait des tensions sur le pouvoir d’achat. Elle concerne 62 % des Français (+ 4 points), et progresse davantage chez les catégories populaires (69 %, + 2 points) et dans les zones rurales (67 %, + 8 points) qu’au sein des cadres (41 %, - 7 points) et dans l’agglomération parisienne (56 %, - 4 points).
Le PIB dépasserait de 0,5 point son niveau d’avant-crise en novembre et de 0,75 point en décembre
D’après la Banque de France, la croissance pourrait être de 0,75 % au 4ème trimestre et atteindre 6,7 % cette année. En novembre, le redressement se poursuit dans l’industrie et dans les services, tandis qu’il stagnerait dans le bâtiment. L’utilisation des capacités de production a d’ailleurs dépassé sa moyenne de long terme dans tous les secteurs industriels à l’exception des transports où il est encore fortement dégradé (- 12 points). Les difficultés de recrutement affectent toujours la moitié des entreprises (51 %), tout comme les difficultés d’approvisionnement (57 %) qui pénalisent particulièrement l’industrie automobile (85 %) bien que cette dernière relève une légère amélioration ce mois-ci. Malgré les incertitudes sanitaires, les prévisions pour décembre demeurent bien orientées dans toutes les activités, à l’exception de l’hôtellerie-restauration où la reprise de l’activité cesserait.