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Enquête mensuelle de conjoncture de la banque de France : l'activité continue de bien résister !
Selon l'enquête de la banque de France datée de début mars, l’activité a progressé en février dans l’industrie et les services. Elle a été à peu près stable dans le bâtiment. Pour mars, les entreprises anticipent une nouvelle progression dans l’industrie et les services, et une légère baisse de l’activité dans le bâtiment. Si la détente sur les difficultés d’approvisionnement se poursuit de façon assez nette dans le bâtiment (24% des entreprises industrielles les mentionnent en février, après 31 % en janvier), ces difficultés se stabilisent dans l’industrie,où 33% des chefs d’entreprise les mentionnent après la forte baisse observée en janvier.
Concernant les conséquences de la situation énergétique, l’opinion remontée par les chefs d’entreprise s’améliore légèrement : ils sont de moins en moins nombreux à indiquer un impact sur leur activité au cours des trois prochains mois (29 %, après 31 % en janvier et 35 % en novembre), notamment dans l’industrie. Pour le mois de mars, les chefs d’entreprise dans l’industrie anticipent une progression dans la plupart des secteurs, notamment les produits informatiques, électroniques et optiques, la pharmacie et l’automobile. À l’inverse, le secteur de l’habillement, textile et chaussures serait en repli. Dans les services, les chefs d’entreprise continuent de tabler sur une hausse de l’activité, mais plus modérée que les mois précédents, avec une certaine hétérogénéité entre secteurs.
Le déficit commercial sur les biens de la France a diminué de 0,5 milliard d'euros sur un mois en janvier
Le déficit commercial sur les biens de la France a diminué de 0,5 milliard d'euros sur un mois en janvier , pour s'établir à 13.6 milliards grâce à la baisse de la facture énergétique, selon l'INSEE. Les importations ont été de 63,6 milliards et les exportations de 50,0 milliards d'euros. Dans le détail, les approvisionnements en produits énergétiques ont baissé de 300 millions d'euros sur un mois et ceux en produits non énergétiques de 500 millions d'euros, tandis que les exportations ont elles aussi diminué, de 300 millions d'euros. Les prix de l'énergie, qui se sont envolés en 2022, ont reculé en janvier de 7,3%. De son côté, la Banque de France a rapporté vendredi une réduction du déficit des transactions courantes à 3,6 milliards d'euros, contre 7,6 milliards en décembre.