Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 15 juin 2021

ACTU ECO
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La France conserve sa place de 1ère destination européenne des investissements étrangers en 2020

Selon le baromètre attractivité française EY, 985 projets ont été annoncés en 2020. C’est toutefois une baisse de 18 %, plus importante que la moyenne européenne de -13 %. L’écart s’est réduit avec le Royaume-Uni (975 projets d’investissement annoncés, -12 % par rapport à 2019) et l’Allemagne (930, -4 %). Les secteurs de la logistique et de la santé sont les plus porteurs (89 et 58 projets d’implantation en France). Les répondants ont été 42 % à déclarer avoir reporté des projets d’investissement initialement prévus pour 2020. Les investisseurs potentiels sont 74 % à estimer que l’attractivité de la France va encore s’améliorer d’ici 2025, contre une moyenne européenne de 62 %. En Île-de-France, 336 projets d’investissements représentant 11 000 emplois ont été annoncés. Soit une hausse de 12% d’emplois créés par rapport à 2019.

Paris et la Seine et Marne seraient les départements franciliens les plus touchés par la crise

Les premières conclusions de la mission d’identification des territoires fragiles indique que les départements ayant connu les plus fortes baisses de masse salariale sont la Savoie (-16 %), Les Hautes-Alpes (-15 %), et Paris (-15 %). La Seine et Marne a subi une baisse de 10 %. Les zones d’emploi les plus touchées ont été La Tarentaise (ARA, -21 %), Roissy (-17 %) et Saint-Louis (GE, -17 %). Les grandes métropoles sont en moyenne plus touchées que les zones urbaines moins denses et un phénomène d’exode urbain est observé. Les premières pistes pour limiter ces déséquilibres sont des ajustements au nouveau dispositif Transco (passerelle entre les entreprises qui recrutent et celles qui licencient) et la mise en place d’un fonds national d’appui pour les territoires.

Le G7 Finances, présidé par le Royaume-Uni, s'est engagé sur l'objectif d'un taux d'impôt minimal mondial sur les sociétés d'"au moins 15%"

Le G7 Finances, présidé par le Royaume-Uni, s'est engagé sur l'objectif d'un taux d'impôt minimal mondial sur les sociétés d'au moins 15%", d'après leur déclaration commune, qui mentionne aussi l'engagement envers une meilleure répartition des droits d'imposer les bénéfices des grandes multinationales.

 

CONJONCTURE : tableau de bord des indicateurs macroéconomiques semaine du 7 au 11 juin 2021

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Indicateurs macroéconomiques semaine du 7 au 11 juin 2021

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