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La part de l’industrie française dans le PIB pourrait atteindre 12 % en 2030
Elle était de 10,1 % en 2019 selon PwC Strategy, qui a réalisé un rapport pour s’intéresser aux conséquences sur l’économie du plan de relance COVID de 100 Md€ et du dispositif France 2030 de 34 Md€. Pour le cabinet, dans le scénario « de référence », 1 € investi par l’État représenterait 2,5 € investis par le secteur privé. L’industrie bénéficierait particulièrement de ces plans, 431 000 emplois directs et indirects seraient créés, pour une valeur ajoutée qui augmenterait de 70 Md€ par an en 2030 pour le secteur (à 392 Md€ annuels). La part de l’industrie (à 12 % du PIB) resterait toutefois en-deçà de la moyenne européenne (16 % du PIB). Le déficit commercial relatif aux biens manufacturés se réduirait pour atteindre 12 Md€ en 2030.
L’actionnariat salarié est passé de 4 % en 2015 à 9 % aujourd’hui dans les PME
Une étude du cabinet Eres menée sur 418 sociétés de plus de 20 salariés note que 84 % des chefs d’entreprise de PME y sont favorables, et que déjà 78 % des entreprises cotées y ont déjà recours, pour un total de 3,5 millions de salariés et 61 milliards de titres. Les salariés des PME semblent être enthousiastes, puisque le taux des souscripteurs est de 52 % avec une enveloppe moyenne de 3 832 € contre 34 % des salariés du secteur coté. Le tiers des opérations concerne le plan d’épargne entreprise (PEE) ou le fonds de placement d’entreprise (FCPE). L’objectif gouvernemental de 10 % des titres détenus par les salariés est réalisé par un tiers des entreprises.
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L’économie francilienne est restée dynamique dans son ensemble avec des résultats étroitement corrélés aux incertitudes préoccupant les chefs d’entreprise. Au-delà des conséquences résultant du conflit russo-ukrainien et de la dégradation de la situation sanitaire en Chine, la problématique commune à tous les secteurs est l’augmentation des prix des matières et des coûts de fonctionnement dont la répercussion s’amplifie. En dépit de carnets de commandes bien orientés, les prévisions sont pour la plupart prudentes eu égard au contexte aléatoire.
L’industrie, globalement en progression, a enregistré des évolutions contrastées selon l’impact plus ou moins fort des approvisionnements, l’automobile restant l’industrie la plus pénalisée, la métallurgie et le secteur des produits en caoutchouc et plastique dans une moindre mesure.
Les services marchands ont continué de bénéficier d’une bonne dynamique en dépit des difficultés à recruter, l’hôtellerie-restauration enregistrant la plus forte progression. Cette tendance devrait se poursuivre à court terme selon les dirigeants d’entreprise.
La construction est restée également à la hausse malgré des aléas plus prégnants (intrants, prix des devis, coûts, recrutements).