Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 1er juin 2021

ACTU ECO
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“ Le PIB baisse de 0,1 % au premier trimestre 2021 en volume ”

Selon l’Insee, il s’établit à 4,7 % en dessous de son niveau d’avant crise (T4 2019). Le gouvernement maintient sa prévision de croissance à 5 % en 2021 et explique cette baisse par une situation meilleure que prévue à la fin 2020. Les dépenses de consommation des ménages progressent légèrement mais restent très en dessous de leur niveau d’avant crise (-6,8 %). Les importations progressent (+1,1 %) et se trouvent à 6,9 % en dessous de leur niveau d’avant crise. Les exportations reculent légèrement (-0,2 %) à -9,9 % de leur niveau d’avant crise. Le revenu disponible brut des ménages baisse (-0,2 %) mais reste au-dessus de son niveau d’avant crise (+2,3 % par rapport au T4 2019).

“ Le climat des affaires repasse au-dessus de son niveau d’avant crise pour la première fois en mai ”

Selon l’Insee, l’indice est passé de 96 en avril à 108 en mai pour une moyenne long terme de 100 et un niveau d’avant crise de 105. Le commerce de détail a connu la plus forte hausse (+17 points), suivi de des services (+15), du commerce de gros (+11) et de l’industrie (+3). Dans le bâtiment les soldes d’opinions sont positifs pour les trois prochains mois et le niveau des carnets de commande est jugé solide. Le climat de l’emploi retrouve sa moyenne long terme avec une hausse du solde d’opinions dans les services pour les prochains mois.

“ Les indemnités versées par les assureurs pour des cyberattaques ont triplé en un an à 217 M€ ”

Selon une étude de l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae), les primes sont passées de 87 M€ en 2019 à 130 M€ en 2020 alors que le montant des indemnités versées et passé de 73 M€ à 217 M€, soit un ratio sinistres sur primes passé de 84 % à 167 %. Le nombre de cyberattaques n’a pas significativement augmenté en un an mais les sinistres ont été plus importants avec notamment quatre attaques ayant coûté entre 10 et 40 M€ chacune. L’étude distingue le cas des grandes entreprises, assurées à 87 % contre le risque cyber mais dont la couverture semble trop faible (38 M€ maximum pour des attaques de plus en plus couteuses) et les PME qui sont seulement 8 % à être assurées alors que les prix sont très attractifs et la couverture suffisante.

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CONJONCTURE : tableau de bord des indicateurs macroéconomiques – semaine du 24 au 28 mai 2021

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