Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 2 novembre 2021

ACTU ECO
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Le PIB progresse de 3 % au 3e trimestre et se fixe à -0,1 % de son niveau de fin 2019

C’est 0,3 points de plus qu’anticipé par l’Insee, qui a également redressé de 0,2 points le taux de croissance du 2ème trimestre (1,3 %), l’acquis de croissance cette année serait déjà de 6,6%. La demande des ménages a nettement progressé (+ 5 %) et contribue pour 2,5 points à la croissance trimestrielle, en raison de la consommation de services dans des secteurs auparavant limités comme l’hôtellerie restauration (+ 60 %) ou les transports (+ 40 %). L’écart de production vis-à-vis de fin 2019 est désormais à +0,9 % pour les services marchands, il demeure toutefois de - 6 % pour les biens manufacturés. L’investissement des entreprises est stable, sauf pour les produits manufacturés (-2 %), tandis que les échanges extérieurs de tourisme ont joué en faveur des exportations françaises qui ont progressé de 2 % ce trimestre, permettant au commerce extérieur de contribuer positivement à la croissance (0,6 points).

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Le nombre de demandeurs d’emploi a chuté de plus de 200 000 au 3e trimestre en France

3,5 millions de chômeurs de catégorie A ont été recensés ce trimestre par la Dares, soit une diminution de 5,5 % par rapport au 2ème trimestre et de 10 % sur un an. Le chiffre est désormais inférieur de 5 000 par rapport au niveau enregistré au dernier trimestre 2019. Les jeunes (-25 ans) bénéficient d’une diminution encore plus vigoureuse (-14 % sur un an). La baisse des chômeurs toutes catégories confondues (A, B et C) est toutefois moins importante : - 2 % en glissement trimestriel et -4 % en glissement annuel, leur nombre s’élève à 5,8 millions ce trimestre. Concernant la réforme de l'assurance-chômage, les deux dispositions non appliquées à ce stade, à savoir la dégressivité des allocations et la durée d’affiliation nécessaire pour ouvrir ou recharger un droit, entreraient en vigueur le 1er décembre d’après le gouvernement.

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L’indice des prix à la production industrielle en France progresse de 11 % sur un an

Les pénuries d’approvisionnement et le renchérissement du coût des intrants (pétrole, métaux, électricité, transport maritime, divers composants) provoque d’importantes tensions sur les économies européennes : l’indicateur serait en hausse de 14 % en Allemagne, où l’industrie automobile, notoirement touchée, est prégnante. Ces tensions expliquent d’ailleurs le ralentissement de la reprise économique, l’indice PMI de la zone euro a reculé à 54 points contre 56 en octobre. Les observateurs estiment qu’une hausse prolongée se répercutera mécaniquement dans les prix à la consommation, ce qui pourrait pousser les banques centrales à normaliser leurs politiques comme l’envisage actuellement la Banque d’Angleterre, au risque de casser la dynamique de reprise de la demande. Le ralentissement récent de l’économie chinoise pourrait toutefois alléger les tensions sur l’offre.

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