Economie

LES ECHOS DE L'ECO du 28 juin 2021

ACTU ECO
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Le climat des affaires atteint en juin son plus haut depuis 2007 à 113 points

Selon l’Insee, il dépasse largement le niveau d’avant crise (105) ainsi que sa moyenne long terme (100) et a gagné 5 points en un mois. L’amélioration est principalement due à une hausse du solde d’opinion sur les perspectives générales d’activité dans les services. Le climat de l’emploi atteint 104 points (au-dessus de la moyenne long terme de 100) proche de son niveau d’avant crise de 105. L’amélioration est principalement due à une hausse du solde d’opinion sur l’évolution prévue de l’emploi pour les trois prochains mois dans les services hors intérim. Dans l’industrie le climat des affaires est stable après une hausse continue sur cinq mois et le solde d’opinion sur les perspectives générales d’activité du secteur augmente nettement. Dans le commerce de détail ce solde est à son plus haut niveau depuis 1991 (début de la série). Les difficultés d’approvisionnement augmentent dans le bâtiment.

La valeur des entreprises technologiques européennes aurait augmenté de 382 milliards de dollars en 2020

Le secteur aurait gagné l’équivalent des vingt dernières années en un an pour atteindre 801 Md$ à la faveur de la pandémie. Selon GP Bullhound, 52 nouvelles entreprises européennes seraient devenues des licornes (valorisation supérieure à 1 Md$) en 2020. En France depuis le début de l’année 2021, sept entreprises sont devenues des licornes (Back Market, Vestiaire collective, Alan, Aircall…). Adyen, une firme néerlandaise spécialisée dans le paiement électronique fondée en 2000, serait la première entreprise européenne à compter parmi les 26 « titans » technologiques mondiaux à être valorisés à plus de 50 Md$. 60 % des licornes en Europe et aux Etats-Unis entrées en bourse au cours des deux dernières années seraient européennes.

La France présenterait le plus important déficit de la zone euro en 2024 à 3,9 points de PIB

Selon la Cour des comptes, la trajectoire des finances de la France après la crise est en décalage avec celle des autres pays Européens. En 2019, la dette publique avoisinait les 100 % du PIB, soit près de 40 points de plus que la dette allemande. L’écart s’est encore creusé avec la pandémie en termes de dette (près de 120 % du PIB en 2020) et de déficit (avec 9,4 points de PIB prévu en 2021, 3ème déficit le plus important de l’UE). Avec les prévisions actuelles, la France aura un déficit 3,9 points de PIB alors que seul l’Italie, l’Espagne et la Belgique auraient un déficit supérieur à 3 % (l’Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal se situeraient largement en dessous de 2 %). La Cour des comptes estime que l’effort prévu pour 2022-2027 (croissance des dépenses limitée à 0,6 % par an, soit moitié moins que pour 2010-2019) sera difficile à tenir.