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8 Français sur 10 ont une opinion positive des entreprises
L’étude du MEDEF révèle que cette reconnaissance s’est accrue avec la crise (+ 12 pts depuis 2017), il en ressort que 70 % des sondés estiment qu’elles sont un lieu de cohésion sociale et 67 % des salariés du privé sont fiers d’appartenir à leur entreprise. Elles sont citées au même titre que l’Etat (34 % et 33 %) comme acteurs sur lesquels le grand public compte le plus pour faire évoluer les sujets de société, notamment le pouvoir d’achat, l’égalité femme-homme et la transition écologique. Les dimensions sociales ou de développement (inégalités, discrimination, laïcité) sont davantage considérées comme l’apanage de l’Etat tandis que les affaires économiques (création d’emploi, innovation, conditions de travail) le ressort des entreprises. Le pouvoir d’achat et la fiscalité semblent être d’ailleurs les préoccupations principales des Français (29 %), devant l’emploi et la formation (26 %).
Les investissements pour le climat ont progressé de 10 % en 2020 en France
45 Md€ y ont été consacrés en 2020 d’après I4CE, alors que l’investissement total a chuté de 8 % sur la période. Si les secteurs des véhicules « propres » et les aménagements cyclables en ont largement béneficié, les investissements pour la rénovation énergétique et les infrastructures de transport sont restés stables tandis que ceux fléchés vers les énergies renouvelables, notamment l’éolien terrestre et le photovoltaïque, accusent un retard de plus en plus marqué. Le think tank juge les investissements insuffisants, 13 à 15 Md€ supplémentaires devraient être injectés chaque année d’ici 2023 pour rejoindre la trajectoire fixée dans la stratégie nationale bas carbone. L’AIE, qui partage le même constat, rapporte que la France a consommé 145 millions de tonnes équivalent pétrole 2019 contre 130 visées et 121 prévues pour 2030 et enjoint le gouvernement à accélérer les investissements dans les énergies propres.
L'OCDE a corrigé de 0,1 point sa prévision de croissance mondiale à 5,6 %
Les projections pour 2022 et 2023 demeurent inchangés à respectivement 4,5 % et 3,2 %. En plus de la crise énergétique, des tensions inflationnistes et du ralentissement de la croissance chinoise, l’institution alerte sur le risque épidémique qui pourrait compromettre la reprise : l’apparition du variant Omicron fait peser les risques de nouvelles restrictions en Europe (l’Allemagne ou les Pays-Bas en ont récemment mis en place). De plus, il pourrait intensifier les tensions sur les chaines d’approvisionnement et peser sur l’inflation, elle devrait se maintenir au-delà des 2 % aux Etats-Unis et au Royaume-Uni après le pic inflationniste attendu fin 2021 et dépasserait 4 % dans la zone OCDE en 2022. L'OCDE exhorte les gouvernements à accélérer diffusion du vaccin afin d’enrayer la pandémie et de soutenir une reprise plus équilibrée. Elle estime que vacciner la totalité de la population mondiale couterait 50 Md$.
CONJONCTURE : tableau de bord des indicateurs macroéconomiques
Ci-après le tableau de bord des rapports, articles et indicateurs macroéconomiques pour la semaine du 29 novembre au 3 décembre 2021.