Economie

LES ECHOS DE L'ECO DU 7 JUIN 2022

ACTU ECO
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La France a accueilli 1 222 projets d’investissements étrangers en 2021

La progression par rapport à 2020 est notable (+ 24 %) selon EY, surtout en comparaison à l’évolution européenne, puisque le nombre de projet ne progresse que de 5 % en un an (à 5877 en 2021), et régresse même par rapport à 2019 (6412 projets). Les deux premiers concurrents de la France sont le Royaume-Uni (993 projets) et l’Allemagne (841 projets). Les projets de nouvelles implantations concernent 31 % des annonces, et 69 % sont des extensions d’activités. Pour le Royaume-Uni et l’Allemagne, c’est l’inverse (respectivement 77 % et 81 % de nouvelles usines), ce qui semble montrer que la France a des difficultés à attirer de nouveaux projets, notamment du fait de la raréfaction du foncier et au coût social de la main d’œuvre en France. Les créations d’emplois par projet sont également plus faibles en France (38), qu’en Allemagne (45) et au Royaume-Uni (68). La région Île-de-France est la première région française en matière d’attractivité, et représente 24 % des investissements étrangers. 

10 points supplémentaires du taux d’emploi des seniors équilibrerait le système des retraites

La Chaire « Transitions démographiques transitions économiques », fondée par Jean-Hervé Lorenzi, propose de ne pas modifier la réforme Touraine de 2014 qui allonge la durée de cotisation à 43 ans en 2035. Elle recommande de se concentrer sur l’augmentation du taux d’emploi des 55-64 ans, considérés comme seniors. Leur taux d’emploi est actuellement de 56 %, contre 65 % au Royaume-Uni et 72 % en Allemagne. Le rapport suggère de le faire monter à 66 % en 2032 pour équilibrer le système des retraites, notamment en relevant de 1,25 % à 2,5 % la surcote par trimestre supplémentaire travaillé et en maintenant la décote pour ceux qui liquident leurs droits sans avoir le nombre de trimestre suffisant. 

Le coût du COVID sur les 4 premiers mois de 2022 dépasserait de 3 Md€ les dépenses prévues

Le Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance-maladie estime que les dépenses pour les vaccins, tests et arrêts maladie dus au Covid dépassent le niveau prévu dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022. 0,9 Md€ supplémentaires ont été dépensés pour les tests COVID, 1 Md€ pour les arrêts maladie et 1,2 Md€ de dotation pour Santé publique France afin d’assurer le paiement de commandes passées. Au total, le surcoût lié à la crise sanitaire pourrait être de 3,9 à 5,4 Md€ selon le Comité en 2022.