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139 milliards d'euros de crédits ont été accordés par les banques aux entreprises en 2020
Selon la Banque de France, 89,1 Md€ sont des crédits de trésorerie. Ils ont presque doublé sur un an (51,6 Md€ en 2019). Face à la prolongation de la crise sanitaire et au risque estimé entre 4,5 et 6 % de non-remboursement des PGE (i.e. une perte pour l’État entre 6 et 8 Md€), Bercy envisage d’étaler la durée de remboursements des prêts voire à les transformer en subventions. Un accord a déjà été trouvé en janvier pour repousser d’un an les premières échéances de remboursements, mais il ne permet pas d’allonger la durée du prêt (6 ans maximum). Alain Griset est favorable à un allongement à 8 ans mais ce dispositif et celui des subventions sont soumis à l’aval de la Commission européenne. Si ce projet est salué par la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA), la Fédération bancaire française (FBF) le considère comme trop précoce et craint un renforcement des coûts pour les entreprises.
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L’investissement progresse de + 2,4 % au 4ème trimestre 2020 après + 24 % au 3ème trimestre
D’après l’INSEE, si la Formation Brute de Capital Fixe a été impactée par la crise sanitaire : recul de -9,8 % sur l’ensemble de l’année 2020 (+4,3 % en 2019). La situation varie fortement selon les secteurs au 4ème trimestre 2020 : +7,1 % dans les services marchands (recul sur l’année de -2,4 %), +0,2 % dans la construction (-14,7 %) et -1,1 % dans les produits manufacturés (-12,4 %). Globalement, le recul a été moins marqué que celui anticipé : chute du PIB de 8,3 % alors que les prévisions tablaient sur -11 %. L’année 2021 soulève toutefois des interrogations sur le maintien du niveau des investissements en raison de l’augmentation prévue des faillites (selon Coface, elles devraient augmenter de 13 % d’ici 2022 par rapport à 2019 i.e. 50 000 faillites) et du poids de l’endettement des entreprises.
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848 200 entreprises ont été créées en France en 2020, en hausse de 4 % sur un an
Selon l’INSEE, cette hausse est portée par la création d’entreprises individuelles sous le régime du micro-entrepreneur (547 900 créations, en hausse de 9 % sur un). Les créations d’entreprises individuelles classiques diminuent quant à elles de 13 % sur un an à 82 200 et les créations de société stagnent à 218 100. Dans le nombre total de créations, la part des micro-entrepreneurs est de 65 % (62 % en 2019), celle des entreprises individuelles classiques est de 10 % (12 % en 2019) et celle des sociétés est de 26 % (27 % en 2019). Les secteurs contribuant le plus à cette hausse sont les transports et entreposage (+22 %), le commerce (+9 %) et l’immobilier (+10 %). Ceux où les créations diminuent sont l’enseignement (-8 %), les activités spécialisées, scientifiques et techniques (-3 %) et les autres services aux ménages (-1 %).
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Retrouvez ci-dessous le tableau de bord des indicateurs macroéconomiques en date du 1er février 2021.